Sous la peau de la ville

Publié le par Tania H.

   Je suis l'une des élèves qui sont partis au festival du cinéma asiatique de Vesoul, l'une du petit groupe qui est allé voir Sous la peau de la ville, de Rakhshan Bani-Etemad, Iranienne. Le film retrace la vie d'une famille en Iran, et cherche à regarder sous l'écorce de la vie, sous la peau de la ville. Elu meilleur film de l'année dans son pays, et pas pour rien...

   Une vague féministe s'élève dans la salle obscure durant le film, des injures poussées par certaines de mes voisines lorsque les actrices, voilées, sont méprisées par leur entourage masculin. Et pendant que les femmes se battent là-bas contre le port du voile, ici elles luttent pour le garder, le doute s'installe... L'acteur principal, Abbas, veut une vie meilleur pour sa famille, et fera tout pour. Sa mère, l'icône de cette vague féministe, travaille dur pour nourir sa famille. Le spectateur s'introduit dans la vie d'une famille typique de l'Iran, sauf qu'ici c'est la mère qui mène la danse. Le jeu des acteurs vous prend les trippes, le scénario est très prenant. L'idée que je fait de l'Iran a bien été affirmé par ce film, un film magnifique, où personellement je décernerais la palme de meilleur acteur pour Abbas, meilleure actrice pour Tuba, la mère, et de meilleur scénario.

Publié dans Cinéma

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